Nouvelle belle découverte : Chartres. La ville est à environ 90 kilomètres de Paris. Elle est surnommée « Capitale de la lumière et du parfum ». Le cœur de la ville de Chartres se situe sur le plateau de la Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure. La vieille ville de Chartres se compose de deux parties, la ville haute autour de la cathédrale et la basse ville aux bords de l'Eure et de ses bras. Elle constitue un ensemble remarquable d'édifices médiévaux et Renaissance.

La cathédrale est sauvée de la destruction le 16 août 1944 grâce au colonel américain Welborn Griffith. Celui-ci remet en question l'ordre reçu de détruire la cathédrale, ses chefs croyant que les Allemands s'y abritaient. Il se porte volontaire pour aller vérifier avec un autre volontaire la présence de soldats allemands à l'intérieur. Constatant que la cathédrale est vide, il sonne les cloches pour avertir de l'absence d'ennemi. Il est tué au combat le même jour à Lèves, près de Chartres.

On tombe vite sous le charme de ces petites rues et de ces tertres où il est plus facile de descendre que de remonter ! La capitale du vitrail perpétue cet art ancestral millénaire avec la présence de plusieurs ateliers de maîtres-verriers (Picol, Loire, …). De vrais passionnés auprès desquels la simple visite se transforme en immersion dans un univers haut en couleurs. Et si l’envie vous en dit de mettre la main à la pâte (de verre), profitez-en pour vous initier à leur côté.

On termine la journée au château de Valençay. Bien que situé dans le Berry, sa construction l'apparente aux châteaux de la Loire, en particulier au château de Chambord. Le château de Valençay, fierté de la maison d'Estampes, fut source d'importantes dépenses qui engloutirent la fortune de ses propriétaires. Le 7 mai 1803, il est acheté par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ex-évêque d'Autun, ministre des Relations extérieures du Consulat, obéissant ainsi à Bonaparte — qui contribua à l'achat — suivant cet ordre : « Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants ».