Comme pour Budapest, nous étions ici à Odessa l'an dernier donc si on repasse en ville c'est plus pour faire les boutiques que du tourisme. Mais comme à Budapest, il y a toujours une ou deux choses qui accrochent notre regard, même en plein shopping... Mais notre première priorité c'est de voir pourquoi on n'a plus Internet avec notre routeur. C'est là qu'on apprend qu'il y a donc des cartes SIM pour les téléphones et d'autres pour les routeurs. La nuance m'échappe encore d'autant que les prix sont vraiment similaires mais bon visiblement si on n'utilise pas la bonne carte c'est détecté au bout de quelques jours et la ligne est bloquée... On prend donc la carte adaptée et tout rentre dans l'ordre.

Odessa est une grande ville, sa population dépasse le million d'habitants ce qui en fait la troisième ville d'Ukraine. Elle a été fondée en 1794 ex nihilo par l'impératrice russe Catherine II qui souhaitait que la Russie ait un port moderne sur la mer Noire. La ville est une destination touristique de premier ordre, avec de nombreux cafés et discothèques, des kilomètres de plages de sable fin et une certaine atmosphère méridionale.

De 1803 à 1814, Armand du Plessis, duc de Richelieu, fut gouverneur d'Odessa et de Nouvelle Russie. Ayant fui la Révolution française, il servit dans l'armée russe contre les Ottomans. On lui attribue le tracé de la ville et l'organisation de ses aménagements et de ses infrastructures, ce qui explique l'aspect à la fois moderne et européen du centre ville.

Le balcon sur la photo fait parti d'un passage couvert au sein d'un bâtiment qui était le plus luxueux hôtel d'Odessa à l'époque (Avec lumière électrique et ascenseur, ça n'est pas courant à la fin du 19ème !!!) . Son nom local est "Le Passage" (en français dans le texte !). Le bâtiment comprenait une galerie commerciale sous la forme d'un passage couvert, une première pour le pays, dont la décoration, de toute beauté, a été protégée des intempéries et constitue vraiment un des incontournables de toute visite d'Odessa.

On remarque plusieurs grafs d'animaux colorés clairement dessinés par une même personne. Du coup la chasse à l'hippopotame fut déclaré ouverte... mais sans succès malheureusement. Par contre bien sur il fallait qu'on tombe sur un de ces ignobles parasites...

Une erreur courante du voyageur, c'est de voir un truc original, de se dire "Bon on ne le prend pas maintenant parce qu'on a pas envie d'avoir un sac à porter toute la soirée, on le prendra demain..." et bien sur le lendemain on l'oublie ! C'est ce qui nous ait arrivé avec ces superbes 'chats couillus' qu'on n'a revue dans aucune autre ville d'Ukraine et que je n'ai pas retrouvé, ni sur Amazon ni sur Aliexpress, une fois rentré... Snif !

Pour profiter pleinement d'Odessa 'by Night', on a pris une chambre d'hôtel en plein centre (Hôtel Ekateryna II, idéalement placé à proximité de l'escalier Potemkine en plein dans la zone vivante la nuit). L'hôtel possède un parking en cour intérieur. Je le recommande ! Leur site : Hôtel Ekateryna II.

Sur la place du Théâtre, on fait la connaissance d'un groupe de jeunes bien sympa qui aiment jouer avec le feu... On remarque encore une fois la différence entre ces pays et le nôtre question liberté individuelle car chez nous, même sur une zone totalement déserte d'un grand parking de bord de mer en pleine nuit, on fait 10 minutes d'entrainement maximum avant de voir débarquer les flics (qui rarement sont cools et dans certains cas restent même pour regarder mais plus généralement sont des têtes de con qui nous ordonnent de tout stopper car "c'est dangereux" - Je ne supporte pas ces règles sociales qui viennent t'empecher de prendre des risques pour toi même, ils finiront par interdire la moto et le parachutisme au rythme où ça va...).

Les cracheurs de feu j'en connais donc je suis pas surpris mais ce truc est beaucoup plus visuel à mon goût... Une grosse boule en acier contenant de la paille de fer qui laisse une trainée d'étincelles selon sa vitesse de rotation et qui explose littéralement quand on la fait frapper le sol ! Magnifique !

On sympathise avec les jeunes grâce à quelques photos de feu que je leur envoie via Internet et on passe une excellente soirée !