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Jour 2 - Dimanche 14 Avril

Désert de Tabernas

A peine avons nous passé le panneau "Andalousie" que nous nous arretons pour la nuit. L'objectif du voyage est atteint, on va pouvoir quitter les autoroutes et commencer à se balader ! Je suis très surpris (favorablement) du confort du Trafic question avaler des kilomètres, moi qui ai toujours voyagé dans de belles voitures... Nous passons la nuit dans une vaste station essance de l'Autoroute. Nuit très tranquille.

Aujourd'hui nous allons nous promener dans un véritable désert. Le désert de Tabernas, en raison de ses similitudes avec les déserts de l'Ouest américain et de l'Afrique du nord ou les déserts arabes avec leurs paysages lunaires, a servi à partir des années 1950, et sert encore de nos jours, pour le tournage de nombreux films et westerns qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier (par exemple 'Un taxi pour Tobrouk').

Fort Bravo, anciennement Texas Hollywood, est l'un des trois villages-décors de western encore debout et le seul toujours en activité pour le cinéma. Il y a un village mexicain, un village indien et un village de l'Ouest. Le studio possède 4 000 m2 de stock de matériels divers et une collection de véhicules (chariots, diligences, etc.)

Le désert de Tabernas est protégé comme une région sauvage (Parc naturel du désert de Tabernas) depuis 1989, et s'étend sur 280 kilomètres carrés.

De ci de là on tombe sur des ruines typiques de l'Ouest américain... C'est les dernières traces des multiples petits studios qui avaient ouvert à l'époque du succès du Western 'spaghetti'. On imagine facilement le nombre d'acteurs qui ont du être pendus à ces arbres !

Dans l'après midi, on s'éssaie un peu à la piste en terre. J'ai lu que le Trafic, bien que simple deux roues motrices, est pas trop mauvais dans cet exercice. Après une descente assez raide on j'étais pas trop rassuré, on tombe sur une hacienda à l'abandon. L'occasion de croiser un berger autochtone, très sympa, mais parlant un langage totalement inconnu (de l'Andalous peut être, en tout cas c'était pas de l'espagnol !)

Nous terminons en explorant une ancienne mine d'or. Les paysages actuels permettent d’observer les sorties des galeries souterraines d’exploitation. Sur un versant descendant sont encore présents les éléments propres à une exploitation du gisement de l’or : bâtiments de lavage, gradins de cyanuration, tonneaux cylindriques de décantation par précipitation… La fièvre locale de l'or à commencé vers 1900 pour se terminer avec la fermeture de la mine en 1966, le filon étant jugé épuisé.